Résumé : Quand on parle de la pratique de l’ironie dans la littérature contemporaine, on songe volontiers aux écrivains « minimalistes » et notamment à Jean-Philippe Toussaint. Les techniques narratives employées par celui-ci ont pu étayer son image d’« ironiste » dans la scène littéraire des années 80 et 90. Mais à partir de Faire l’amour, une sorte de romanesque de l’affect a modifié l’atmosphère de ses romans. Qu’en est-il de l’ironie ? Survit-elle ? Si oui, comment ? Avec quelle cible ?