Résumé : Chez Marie Darrieussecq, ni la sagesse ni l’intelligence ne caractérisent la perspective de l’ironie. La voix féminine y témoigne non pas de naïveté, mais plutôt de folie et d’idiotie suite au cataclysme. Pourtant, nous sommes loin des jeux de mots et des récits dénués d’action des Minuisards : l’ironie est féroce et viscérale, ajoutant à la crise plutôt que de la détendre. Nous tâcherons d’exposer cette ironie inquiétante par une lecture approfondie de trois romans (Tom est mort, Truismes, La Naissance des fantômes)