Résumé : Partant du constat de l’actualité renouvelée autour de l’ironie qui s’observe à partir des années 80, cette étude propose une confrontation entre Michel Tournier et Éric Chevillard. C’est l’occasion de montrer comment l’accent passe d’une ironie joueuse mais relativement disciplinée à une ironie beaucoup plus débridée. De la fugue à la fantaisie c’est aussi le passage vers une nouvelle forme de virtuosité que nous observerons, dont nous montrerons qu’elle n’aboutit pas pour autant à une impasse.