Résumé : Cet article compare le traitement ironique du discours prophétique dans deux romans québécois contemporains : Tarmac de Nicolas Dickner et La logeuse d’Éric Dupont. La forte présence de l’ironie produit, dans ces œuvres, une multiplication des signes interprétatifs qui conduit dès lors à une indifférenciation des valeurs, des discours et des identités. L’ironie problématise également la question de l’autorité narrative et, partant, des enjeux d’adhésion au récit.