Résumé : L’article se penche sur les raisons et sur les objectifs du choix, effectué par l’Arioste, de façonner son image de poète, de courtisan et d’homme sur le modèle horatien, qu’il imite, qu’il envie, mais auquel il s’oppose aussi, parfois avec ironie, parfois avec amertume. Le choix de placer cette autoreprésentation dans le cadre de la translatio de la satire antique en langue vulgaire participe de l’opération de réinvention des perspectives poétiques et personnelles que l’Arioste entame après 1516.