Résumé : Cet article interroge les fonctions de la représentation de la vie privée chez Macrin, en lien avec le modèle horatien. Il analyse d'abord l’opposition entre vie privée et vie aulique, il envisage ensuite sa peinture de la vie personnelle comme objet principal du discours poétique. Les odes macriniennes s’avèrent perméables aux réalités les plus précises de l’expérience humaine, au prix toutefois d’un décalage avec la codification traditionnelle des images et même des rythmes du lyrisme horatien.