Résumé : Le développement de la poésie géorgique entre 1760 et 1820, s’il est caractérisé par un commun désir de réhabiliter l’univers rural, permet de discerner une hésitation entre deux attitudes plus complémentaires qu’antagonistes : celle de ceux qui souhaitent, à travers la poésie descriptive, s’adresser à la sensibilité du lectorat cultivé, celle de ceux qui entendent aussi versifier des préceptes modernes d’agriculture. L’article étudie les intentions affichées par les poètes ainsi que le cas particulier de la vigne.