Résumé : L’émergence de la chanson de geste en Occident (xi-xiie siècles) n’est pas séparable du contexte de la réforme grégorienne. Elle doit être pensée en fonction de lieux d’énonciation (Foucault) complexes et conflictuels, comme une réponse, autour de l’image du chevalier, du pouvoir aristocratique et laïc aux discours d’inféodation de celui-ci à l’idéologie ecclésiastique.