Résumé : L’usage du lexique savant dans la poésie scientifique du xviie siècle, durablement condamné par une idéologie littéraire dominante de Malherbe à Valéry, apparaît comme une source majeure et très consciente de l’invention poétique en ce qu’elle manifeste un rapport énigmatique et volontiers ludique au monde, tout en libérant le pur pouvoir sonore du mot.