Résumé : Parangon de la perfection formelle, Flaubert se juge pourtant sans complaisance : il souligne régulièrement l’écart entre la conception et la réalisation, poussant la surenchère jusqu’à se montrer plus critique que la critique, parce que seul un créateur lui semble apte à percevoir les défauts. Les imperfections qu’il reconnaît ne tiennent pas à un accident d’exécution qui pourrait se corriger ; elles sont consubstantielles à la poétique qui s’invente à chaque livre.
Thème CLIL : 3154 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage -- Stylistique et analyse du discours, esthétique