Abstract: L’Irlande est un « pays traduit », et l’anglais y reste dominant tout en se transformant. Traductions de Friel peut être lu comme une métaphore du rapport de l’Irlande à ses langues. Joyce et Beckett ont réussi à faire de cette situation la force de leur écriture. Une écriture se fondant sur une langue disparue, qu’ils « traduisent » dans leur(s) langue(s) particulière(s). La traduction devient la langue qui permet de réinventer l’imaginaire d’une nation qui a vu disparaître sa propre langue.