Résumé : Au début des temps modernes, le besoin d’une représentation diplomatique permanente se fait sentir pour les papes. Au xvie siècle observe-t-on une « professionnalisation » des nonces et la constitution d’un savoir-faire original, indispensable à leur rôle d’« agent de diffusion de la réforme catholique » ? À cet égard, le cas de Prospero SantaCroce, qui développe des compétences pour mener à bien ses missions et édifie un véritable éthos de l’ambassadeur, s’avère particulièrement intéressant.