Résumé : L’ouverture qu’imposèrent les Occidentaux à la Chine et au Japon à partir des années 1840 créa un besoin de traducteurs et d’interprètes. Une double formation linguistique existait alors : celle, sur le terrain, des interprètes appelés à travailler pour les légations françaises et celle des élites asiatiques et, en France, le vivier de l’École spéciale des langues orientales vivantes. L’article étudie la carrière des interprètes-adjoints, attachés à un poste consulaire ou diplomatique.