Résumé : Le travail de l’ambassadeur repose largement sur une tension et un va-et-vient permanents entre écrit et oral. La question de l’écrit soulève celle de l’oral, comme en miroir : que dit-on uniquement à l’oral et qu’est-ce qui au contraire passe à l’écrit (lors de l’instruction d’un ambassadeur, lors d’une audience, lors d’une entrevue entre souverains), quel témoignage écrit peut-on mobiliser pour reconstituer les échanges oraux entre les acteurs de la négociation et quels biais cela entraine-t-il ?