Résumé : Bien qu’ils revendiquent leur appartenance commune à une société internationale aux codes et aux valeurs partagés, les diplomates français et allemands apparaissent, dans le dernier quart du xixe siècle, de plus en plus différents les uns des autres. Cet article se penche sur ce que dit cet éloignement progressif de deux corps diplomatiques jouant un rôle central dans les équilibres européens de cette fin de siècle, sur les mutations contemporaines de l’institution et du métier diplomatiques.