Résumé : Pour la présentation du Cid, les historiens de la littérature sont pris entre deux exigences contradictoires : peindre cette pièce comme un chef d’œuvre du « classicisme » naissant et prendre en compte par honnêteté la source espagnole de Corneille, les mocedades del Cid de Guillén de Castro. Par rapport à ce texte espagnol qui relève de l’esthétique baroque, les critiques et auteurs de manuels vont de sa méconnaissance à une reconnaissance partielle de sa valeur.