Résumé : Cette lecture ethnocritique de Germinie Lacerteux des frères Goncourt étudie les systèmes interprétatifs traditionnels que sont les intersignes dans le roman. Faisant l’hypothèse que ce dernier sémiotise une culture composite qui pense le malheur répétitif comme une malédiction et qui prend la forme de signes maléfiques, cet article montre que le bricolage textuel de matériaux provenant des arts conjecturaux et des traditions « populaires » programme le destin malheureux du personnage éponyme.