Résumé : Dans ce roman prolifèrent des artistes naïfs et des figures populaires qui construisent un discours esthétique opposé à l’unanimisme de Jules Romains, ici travesti en cheminot violeur. Contre la spontanéité et le caractère doctrinaire de l’unanimiste, Salmon propose une machinerie lyrique, qui s’ancre dans une tradition française éloignée des académismes. En cet entre-deux-guerres, L’Entrepreneur d’illuminations se présente comme un creuset esthétique, une variante romanesque des peintures idiotes célébrées par Rimbaud.