Résumé : Comme bien d’autres institutions, les ordres de chevalerie créés par les princes de la fin du Moyen Âge avaient leurs chanceliers. Au cœur de l’administration de l’ordre, ils en étaient les maîtres de la parole – pastorale, politique et diplomatique. A priori, ces cercles chevaleresques étaient aux antipodes de l’humanisme. Leurs chanceliers furent pourtant tous confrontés à la montée de cette nouvelle culture. Certains s’y opposèrent, d’autres en furent des protecteurs ou des praticiens.