Résumé : La philosophie de l’histoire d’Antonio Labriola esquisse une image non fragmentée de l’homme, image qu’il entend opposer à des conceptions de nature idéologique et abstraite attribuées à la philosophie classique allemande. Il s’agit de voir dans quelle mesure le matérialisme historique qu’il ébauche, matérialisme articulé autour de la notion de praxis, permet de dépasser une approche partielle de l’homme et autorise le développement d’une conception organique, c’est-à-dire holistique, de l’humanité.