Résumé : Cet article examine onze manuscrits du Brut anglo-normand en prose, ayant appartenu à différents possesseurs et conservés dans diverses bibliothèques londoniennes. La quantité et la diversité de ces « Bruts » sont telles qu’il est presque impossible de les mettre en série, tout au moins sans mener au préalable une étude fine de chacun d’entre eux. Parmi ces onze manuscrits, six contiennent uniquement le « Brut », contre cinq qui sont des compilations. Dans ces dernières, le « Brut » cohabite avec des œuvres dont le contenu est parfois très éloigné du sien.