Résumé : Partant du pari que le dualisme apparent de l’œuvre de Bachelard peut être relativisé dans l’unité idéale d’une double critique de la nature, cet article ouvre la voie d’une critique sévère. Dans cette perspective, en faisant contre-point à la tradition héritée des sagesses antiques qui proposaient de suivre le modèle de la nature pour bien agir et être vertueux, l’étude insiste sur la nécessité de prolonger la philosophie du non de Bachelard dans le sens d’une éthique progressiste récusant l’inféodation à l’idée de nature.