Résumé : Cet article interroge un certain nombre d’affirmations générales à propos de la nature de la participation indigène dans la construction et la décoration de l’architecture coloniale d’Amérique latine, à partir du cas de Quito. L’étude systématique des sources d’archives démontre pour la première fois que de nombreux maîtres et professionnels natifs étaient actifs dans le commerce de la construction au cours de la période la plus fertile d’édification de la ville (v. 1580-1720).