Résumé : En examinant l’histoire passée et laïque, cet article nuance l’idée de G. Huppert selon laquelle il n’y a « pas de place pour la fiction dans l’Histoire nouvelle ». À l’image de ce qu’on observe dans d’autres champs, l’élimination des données fabuleuses n’empêche pas l’existence de foyers de résistance, en marge des pratiques officielles, influencés par le pyrrhonisme, ce qui conduit à s’interroger sur l’usage de la fiction et sur les critères de validation alors mis en œuvre.