Résumé : Dans la tradition aristotélicienne, les mots historia et mythos sont irréductiblement liés par leur polysémie. Cet article analyse la relation entre les mots et les choses en confrontant la science poétique que revendique l’ancienne mythographie à l’interprétation du mythos dans la Poétique d’Aristote, qui en fait la résolution complexe d’un système d’oppositions entre le particulier et l’universel impliquant par corrélation une synthèse de l’éthique, de l’histoire naturelle et du politique.