Résumé : En fondant l’histoire tragique, Boaistuau et Belleforest n’invoquent pas l’héritage de la nouvelle dont elle relève pourtant de plein droit. Ils tentent d’instituer l’histoire tragique comme sous-genre de l’histoire afin de l’élever au sérieux de ce grand genre, de mettre en avant l’exemplarité et la vérité de leurs récits contre l’invraisemblance fictionnelle. Évidemment, ils usent aussi de l’histoire comme de simple caution et ne renoncent pas aux charmes du romanesque.