Résumé : Cet article affronte la question de l’imitation stylistique de Virgile chez Pontano en s’arrêtant au livre I de son dernier poème, le De hortis Hesperidum (Venise 1505), qui se mesure aux Géorgiques et recèle le dernier état de la pensée de l’humaniste sur l’imitation. L’analyse prosodique et métrique comme l’examen des citations et des traits stylistiques révèlent un commentaire implicite des Géorgiques. Une typologie des données de l’imitation suit une conclusion sur sa méthode de composition.