Résumé : Les loci virgiliens les plus imités par Girolamo Angeriano sont les Buc. II, VII, VIII, XI et l’Én. I et IV et il évolue d’une imitation allusive et spectaculaire dans son Erotopagnion vers une autre, plus stylistique, dans ses Eclogae, où Virgile est associé à son modèle Théocrite comme à son imitation contemporaine dans les Eclogae de Pontano et les Eclogae piscatoriae de Sannazar, façon pour Angeriano d’affirmer son appartenance à un cercle bucolique qui est sans doute l’académie pontanienne.