Résumé : L’auteur analyse une section en prose du dialogue de Pontano Antonius (1491), nommé en hommage à Antonio Beccadelli et consacré aux attaques des grammairiens contre les poètes et les prosateurs, classiques compris. Il s’arrête en particulier à la défense, par Elsio Calenzio, de la poésie de Virgile contre Favorinus d’Arles (connu d’Aulu-Gelle) et Macrobe pour éclairer certains aspects de la poétique de Pontano sur la liberté du poète, l’imitation et la critique, réservée aux seuls poètes.