Résumé : Bien que Napolitain, l’humaniste Giuniano Maio ne loue pas Virgile dans son lexique De priscorum proprietate uerborum (Naples, 1475) et tire ses citations de ce poète de Servius, de Nonius, d’Aulu-Gelle et de Macrobe ainsi que de Tortelli son contemporain. Cette dépréciation de Virgile est aussi perceptible dans la postface où Maio dit sa préférence pour Stace, dont les origines napolitaines, favorablement vue des rois de Naples, venaient d’être attestées par la nouvelle circulation des Siluae.