Résumé : Romaine Wolf-Bonvin analyse la représentation des motifs de la porte et de l’huis dans les fabliaux par un relevé des occurrences que facilite le NRCF. Elle en tire le constat que les seuils physiques du récit bref, associés à l’isotopie du logis, marquent le passage de la collectivité anonyme à l’individualité. Huis et portes désignent tout un monde intérieur qui retient prisonnière la femme des fabliaux et appellent l’acte de transgression du lieu intime, qu’il s’agisse du monde domestique ou du corps féminin.