[Introduction à la première partie]
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : L’Éthique néo-aristotélicienne
- Pages : 19 à 19
- Collection : Philosophies contemporaines, n° 22
- Thème CLIL : 3133 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie -- Philosophie contemporaine
- EAN : 9782406123781
- ISBN : 978-2-406-12378-1
- ISSN : 2427-8092
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12378-1.p.0019
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 15/12/2021
- Langue : Français
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Anscombe dénonce la représentation illusoire de la moralité caractéristique de « la philosophie morale moderne ». Cette dénonciation passe par la critique de trois aspects de cette conception de la morale : son légalisme, son conséquentialisme et son subjectivisme. Les positions contestées étant contradictoires, Anscombe peut-elle en proposer une critique cohérente ? Alors qu’elle critique la séparation arbitraire du bien « moral » des autres impératifs et des autres biens, ne déplore-t-elle pas à l’inverse la manière dont le conséquentialisme nivelle, en quelque sorte, des biens qu’il faudrait distinguer ? De même, le rejet du légalisme ne conduit-il pas inévitablement à une forme de subjectivisme ?