Résumé : À partir d’une étude quantitative des journaux francophones de la période révolutionnaire saisis par les autorités espagnoles, la contribution propose une interprétation de la curiosité que les évènements ont suscité en Espagne. Si les prohibitions successives ont conduit à associer ces titres à de la propagande, un examen plus serré révèle au contraire l’hétérogénéité des saisies, ce qui invite à distinguer pratiques de l’information et dynamiques de politisation à la fin de l’Ancien Régime.