Résumé : Rousseau et Voltaire, qui ne se parlèrent et ne correspondirent qu’à peine de leur vivant, furent abouchés après leur mort en des entretiens qui nous les présentent comme les deux faces complémentaires du siècle. Le prince de Ligne écrivit ainsi des conversations avec l’un puis avec l’autre, où, les croisant sur un plan imaginaire, il ébauche entre eux une sorte de dialogue fait de contrastes et d’échos.