Résumé : À la fin du xixe siècle, et pendant plusieurs décennies, les poètes dramatiques souhaitent rendre visible le sacré. Ils composent à cet effet des livrets d’opéras (Charles Grandmougin, Maurice Maeterlinck), des oratorios pour marionnettes (Maurice Bouchor) et des drames (Émile Pouvillon, Paul Claudel). L’ange occupe une place centrale dans ces compositions, où dominent poésie et musique. En incarnant la parole lyrique, il s’impose comme le nouveau coryphée, chef d’orchestre et double du poète.