Résumé : Poème méconnu, La Cornerie des Anges de Vaillant de Tours (xve siècle) soulève de complexes problèmes génériques. Jonglerie en rimes équivoques, elle se lit a priori comme un poème religieux, menaçant une humanité frivole du Jugement Dernier, que sonnent les quatre anges de l’Apocalypse. En recourant aux manuscrits d’époque, à la lexicographie et au contexte social, l’article démontre la possibilité d’une interprétation triple, qui fait passer des anges aux femmes coquettes ou aux maris trompés.