Abstract: Lié au divin, l’ange questionne les chances du poème, et son aptitude à favoriser l’essor d’une pureté, par laquelle seraient préservées les ressources du cœur et de l’âme. Mais Baudelaire sait que l’ange s’enracine dans l’immanence de la vie et l’épreuve du négatif. Les « mauvais anges » rêvés par lui s’offrent comme la manifestation d’un moment de la poésie, à la faveur duquel celle-ci prend la mesure de la finitude qui la hante.