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Classiques Garnier

Table des matières

1185

Table des matières

Abréviations     9

Avertissement

Note sur laccentuation des mots grecs modernes    11

Introduction    13

Permanence et longévité de lélégie    13

Un problème didentité et de définition    16

La nécessité dune perspective diachronique.

Lélégie contre lélégiaque    17

Deux axes de comparaison    20

Sintéresser à la forme de lélégie moderne    21

Traditions et modernités dans lélégie du xxe siècle    26

Le renouveau du lyrisme élégiaque au xxe siècle    28

Critères détablissement du corpus    30

PREMIÈRE PARTIE

LÉLÉGIE, UN PROBLÈME DE DÉFINITION

Présences de lélégie au xxe siècle

Enquête et panorama    37

Panorama de lélégie au xxe siècle. Vers une disparition ?    46

Fréquence du titre Élégie(s) au xxe siècle    47

Les « vies secrètes » de lélégie au xxe siècle    63

Bilan et problématique   110

1186

Dune prétendue disparition de lélégie au xxe siècle   110

Lidentité de lélégie au xxe siècle   113

La question des héritages   117

Elégie ou élégiaque :
genre ou « éclatement des genres » ?   118

Un « nouveau lyrisme » pour une nouvelle élégie ?   123

Méthode   132

Définitions   137

Portrait-Robot de lélégie.
La langue courante comme témoin   139

Une définition par le « contenu »   141

Tonalité mineure   143

Lyrisme   144

Sentimentalité : jusquà la mièvrerie ?   151

Un portrait double   155

Ce quen pensent les théoriciens du xxe siècle   156

Faut-il restreindre lélégie au chant de deuil ?   157

Sur quels exemples se fonde la définition
par le deuil et la mélancolie ?   166

Le thème amoureux : problèmes de cohérence thématique
et historique de lélégie   175

Questions de forme   182

Quelques exemples pris au xxe siècle   185

Conclusion   193

DEUXIÈME PARTIE

FONDEMENTS ANTIQUES ET MODERNES

Elegos, Elegeion, Elegia   201

Introduction. « Quel sujet nest pas élégiaque ? »   202

Étymologies   211

Élégie dérivée dÉlegos   211

1187

É é légein et autres étymologies populaires :
pleurer, sapitoyer, célébrer   213

Hypothèses scientifiques et modernes
pour létymologie délegos : la flûte ?   218

Élegos et elegeîon   225

Élegos, góos, thrênos : question de vocabulaire   230

Un ensemble de critères peut-il définir lélégie ?   237

Lélégie gnomique et méditative :
Grèce archaïque et xxe siècle   238

Lélégie narrative : élégie archaïque,
élégie hellénistique, élégie du xxe siècle   251

Lélégie « érotico-subjective » à la romaine :
les origines de lélégie dexpression personnelle 
et sa postérité au xxe siècle   267

De la « légèreté » et de la « tendresse » dans lélégie :
un héritage hellénistique   283

La double polarité
de lélégie romaine et de lélégie moderne :
mise en évidence de la « tension élégiaque »   285

La conjonction des thèmes de la mort et de lamour
et lélaboration de la définition de lélégie
comme plainte amoureuse   296

Conclusion. Vers une définition de lélégie comme genre   304

Mythologies élégiaques   315

La Pleureuse, la flûte et le rossignol.

Une rhapsodie aérienne et solitaire   322

La monodie plaintive, aiguë et virtuose du thrène   322

Lélegos et le chant de loiseau   326

De lAntiquité au xxe siècle   329

Dautres flûtes et dautres cris de deuil.

Linos et Pan ; Daphnis et Orphée   338

Linos et le cri originel du deuil   338

Pan et la plainte funèbre de la flûte bucolique   343

Orphée et Daphnis :
deuil universel pour la mort dun poète   353

1188

Le chant du manque et de labsence : Orphée   362

Allégories de lélégie en pleureuse. La tradition tragique   368

Euripide et Boileau : lÉlégie, petite sœur de la Tragédie   368

Aragon et la constellation de lÉlégie   375

Les « Nuits tourmentées », les « Plaintes »
et les « monts de la Douleur première » :
la mythologie élégiaque de Rilke   378

Allégories de lélégie en amoureuse. La tradition ovidienne   389

Des éléments issus de la tradition amoureuse
dans lallégorie rilkéenne : perméabilité des frontières
entre élégie de deuil et élégie damour   390

Des malicieux renversements dOvide, …   394

… de lembarras de Boileau,…   400

… à limposture de Chénier   403

Les « cheveux épars » de lÉlégie française :
deuil tragique ou tendre et douce séduction ?   409

Allégories jouant des deux thèmes.

Puissance érotique et morbide de lélégie au xxe siècle   418

La Dame aux Camélias, lÉlégie et la Mort :
Ouránis et Baudelaire   420

L« Élégie terrible » au Tombeau dOrphée :
moissonneuse du souvenir   427

Conclusion   436

Sensibilités élégiaques modernes

Des conceptions complexes et ambiguës de lélégie   441

Coexistence et métissage des deux conceptions de lélégie   443

Deux modes clairement distincts à la Renaissance
et à lépoque classique   444

Le métissage de lamour et de la perte :
une nouvelle voie pour lélégie amoureuse   451

Lélégie et le romantisme.

La passion mystique de la mélancolie et de la mort   468

Le règne de la mélancolie et de la poésie sépulcrale   470

Élégie et Mélancolie : deux sœurs jumelles ?   480

1189

Élargissements romantiques :
vague et mélancolique rêverie
ou grande méditation métaphysique ?   493

Élégies (romaines), 1795-1996.

Légère élégie érotique ou mélancolique élégie amoureuse ?   505

Les Élégies romaines contre lÉlégie de Marienbad   505

Elegie romane (1892) :
lacte de décès de la légère élégie érotique ?   510

Élégies érotiques françaises (1893, 1996) :
persistance de lélégie légère « à la romaine »   514

La modernité baudelairienne contre lélégie.

Quelle place occupe lélégie
dans le « procès fait par la modernité au lyrisme » ?   527

Le divorce de la poésie et du lyrisme élégiaco-romantique
aux abords du xxe siècle   530

Baudelaire et Leconte de Lisle :
les féminines et impudiques « fibres du cœur »   537

Le rejet du lyrisme élégiaque :
du xixe siècle au xxe siècle   553

Conclusion   559

TROISIÈME PARTIE

DE LIDENTITÉ FORMELLE DE LÉLÉGIE
AU XXe SIÈCLE

Boiterie ou fluidité ?

Formes anciennes et modernes   567

Quelques mots sur la forme antique de lélégie   571

Le pied bot de lélégie : un rythme « mixte » et heurté   571

Lenvol du rossignol :
fluidité et liberté de limprovisation   575

Bref panorama des tendances formelles modernes
avant le xxe siècle   580

1190

Réinventer un rythme inégal
en jouant sur la longueur des vers   581

Adaptation du distique élégiaque antique
en allemand et en italien   584

Vers labandon du distique : 
pour un « style coulant, & non scabreux »   588

Reconnaître une élégie à sa forme au xxe siècle

Permanence, retour, transformations du distique   599

Permanence et opposabilité du distique comme indice formel didentification de lélégie au xxe siècle   603

Existence et variété du distique « élégiaque » au xxe siècle   612

Lhéritage des métriques « barbares » italienne
et allemande : créer de nouveaux distiques,
rester fidèle aux rythmes antiques   612

Le distique isosyllabique :
les vers longs au service du lyrisme élégiaque   625

Autres distiques : alternances régulières,
vers irréguliers, ambigus et libres   648

Dautres alternances
pour évoquer lantique disposition des vers   661

Élégies strophiques hétérométriques
à alternances régulières   661

Des alternances pour lœil seulement   676

Conclusion   680

Silences et « outrances », discontinuités et fluidités

dans la longue élégie de forme libre   685

Reconnaître une élégie sans laide du distique 
ni des alternances métriques ?   688

Une autre identité formellement marquée de lélégie :
lélégie funèbre et strophique « à langlaise »   689

La longue élégie en vers isométriques auxxe siècle :
mesures et démesures   697

Élargissement du souffle et fluidité
dans lélégie du xxe siècle   704

1191

Le « mouvement escaladant de la parole »   705

Élargissement de lunité métrico-sémantique élégiaque :
la « continuité du lyrisme » dans une élégie
de plus en plus ample et libre   715

Lidentité formelle de lélégie sest-elle perdue
ou diluée dans la prose ?   722

« Lair entre dans le poème ». Discontinuités et silences
dans la longue élégie de forme libre   734

Lélégie trouée dair : distiques, amplifications et silences   735

Lélégie « extrême contemporaine » :
ni vers ni prose, mais léclatement de la parole élégiaque
chez Dominique Fourcade et Emmanuel Hocquard   746

Caractères et modernité
de la forme de lélégie au xxe siècle   773

Conclusion. Des œuvres appartenant à dautres genres
et obéissant à dautres règles formelles 
peuvent-elles être considérées comme élégies ?   779

Limites et relativité de lidentité formelle élégiaque   785

Lélégie brève et concise. Hors des traditions formelles ?   787

Des épigrammes élégiaques parmi les élégies :
elegidia amoureux et funèbres   787

Des vers longs dans lélégie brève et de forme « fixe »   794

Des recueils delegidia sous le titre Élégies :
Bertolt Brecht et Eugène Guillevic,
deux façons décrire lélégie brève en vers brefs   802

Opposabilité de la forme élégiaque au sein dune œuvre   814

Unité formelle au sein du recueil dÉlégies ?   814

Opposabilité des formes élégiaques
au sein de lœuvre dun même poète   819

LÉlégie singulière composée hors du cadre du recueil   830

Le livre de poèmes intitulé Élégie au singulier   839

Conclusion   851

1192

QUATRIÈME PARTIE

POSTURES ÉLÉGIAQUES AU XXe SIÈCLE

Vers quels inaccessibles lélégie
tend-elle au xxe siècle ?    857

L« Ailleurs » et l« Autre ». Expérimenter, mesurer,
formuler limpossible et linfranchissable distance    861

Le « Tu » infiniment désiré de lélégie au xxe siècle.

Amour et deuil    867

Différents « tu » dans lélégie    867

Le « Tu » aimé et manquant de lélégie de deuil,
ou élégie du noir    880

Quand « tu » désiré est promesse dune plénitude future    912

« Changer en hymne lélégie » :
Senghor et Jouve, élégiaques « majeurs »    925

Élégies sans « tu ».

Élégies métaphysiques et élégies des objets    938

Élégies métaphysiques : trouver un passage vers la vérité,
sengouffrer dans louverture infinie de la mort –
les Élégies de Duino et les Élégies dOxópetra    939

Élégies des objets : portrait du poète élégiaque
en « enquêteur » dans les Élégies dEmmanuel Hocquard    972

Conclusion    986

Les « Je » de lélégie au xxe siècle

Pudeur, évanescence, réaffirmation    991

Pudeur.

Contenir le besoin décrire « je », contenir lépanchement    993

Leffacement des marques grammaticales
de la première personne    994

Les masques du « je » élégiaque et la division du « moi »   1001

Évanescence et réaffirmation.

Le « moi suspendu » mais présent   1013

1193

Refus puis adhésion
chez Rilke, Esteban, Elýtis et Grosjean   1014

La tentation de la disparition de « je » au sein du monde :
Grosjean et Montale contre Jammes   1019

Pleine réaffirmation du « je » élégiaque
et francs épanchements dans lélégie du xxe siècle :
les Élégies majeures de Senghor   1036

Intimité, singularité du discours élégiaque.

Du thrène et de lélégie au xxe siècle   1042

Conclusion   1053

Conclusion   1055

Lélégie ne se confond ni avec lélégiaque
ni avec lélégie romantique   1056

La variété et la complexité irréductibles de lélégie   1058

Pour une définition de lélégie   1059

Les particularités de lélégie du xxe siècle   1061

La portée méditative et philosophique
de lélégie du xxe siècle   1067

Annexe   1071

Titre Élégie au singulier   1071

Titre Élégies au pluriel   1102

Bibliographie   1131

Index des noms dauteurs et dartistes   1169