Résumé : Cet article vise à montrer, à partir de l’étude de la Chronique rimée de Philippe Mousket, que cet auteur, souvent considéré par la critique moderne comme un historien peu sérieux, construit pourtant soigneusement l’historicité de son récit par l’utilisation de références externes. Celles-ci sont parfois mensongères, parfois de simples postures ; ailleurs, elles se révèlent d’une exactitude surprenante. Leur usage dévoile une part de la démarche historique médiévale, si différente de la nôtre.