Résumé : Vers 1150 à Saint-Aubin d’Angers, les moines bénédictins se sont illustrés par une importante production hagiographique et historiographique. Outre des chroniques et des annales subsistent deux œuvres réalisées peu après 1150 : une Vie de Girard, moine-ermite de l’abbaye, et une Chronique dite de Méron. Cet article montre que leurs deux auteurs anonymes ont aussi exploité le chartrier et le cartulaire de leur établissement en puisant quelques éléments, infléchis en fonction de leurs deux projets narratifs.