Résumé : Le travail historiographique de Saint-Denis s’appuie sur un corpus de textes réunis dans des « manuscrits recueils » successifs à partir du xie siècle à Saint-Germain-des-Prés, puis à Saint-Denis où sont empruntés ces essais. L’article s’intéresse à ces manuscrits-recueils et à l’image qu’ils dessinent de Charlemagne à travers la sélection des sources auxquelles ils se sont livrés, qui manifeste une forme de réticence à intégrer la geste carolingienne dans son versant « éginhardien ».