Résumé : Dans les premières chroniques roumaines, la vérité prouvée par des documents ou par des livres est une sorte d’obsession. Les chroniqueurs insistent sur la question déontologique de la difficile sélection des sources crédibles. À la métaphore de la Tour de Babel s’en ajoute une autre très suggestive, celle du labyrinthe de livres et de sources. Ces deux métaphores illustrent l’angoisse provoquée par la prise de conscience de la relativité et de la subjectivité de l’histoire.