Résumé : Pour Baudelaire, « tout est nombre ». « L’Invitation au voyage » est dominée par le pentasyllabe et l’heptasyllabe. Le 3 s’impose dans la quantité de strophes, comme dans la syntaxe. La structuration des rimes est ambiguë, soit en tercets soit en 2-4, rappelant l’hémiole où deux groupes de trois temps se trouvent perçus en trois groupes de deux temps ; elle correspond au thème de la « parole en secret ».