Résumé : L’autotraduction apparaît comme un parcours individuel où l’auteur compose avec ses différences. En considérant l’autotraduction comme l’une des formes de représentation de l’altérité intime, nous nous demandons si les catégories anthropologiques sont applicables à la situation de l’autotraducteur. Le mouvement d’une langue à l’autre cache en réalité le passage entre des lieux et des non-lieux.