Résumé : Cet article aborde le cas de l’autotraduction opaque, soit une traduction autographe ne comportant aucune mention du fait que le texte a été écrit dans une autre langue. Le contraire serait une autotraduction transparente, qui ne cache pas l’existence de cet autre texte. Les spécificités de cette opacité sont examinées dans un corpus d’autotraductions faites à partir d’une culture périphérique vers une culture centrale, afin de déterminer si la non visibilité de l’autotraducteur dépend d’une stratégie préméditée.