Résumé : Si l’œuvre est toujours en devenir, alors la génétique et l’autotraduction représentent le devenir de l’œuvre. Dans cet essai, à travers l’exemple de trois autotraducteurs : Nabokov, Beckett et Fenoglio, cet article trace le lien indissociable entre génétique et autotraduction. La première en tant qu’étude du travail d’écriture en cours de se faire (son processus) et la deuxième en tant que prolongement de ce travail sur le texte fini seulement en apparence.