Résumé : Cet article s’intéresse à la valeur opératoire des notions de plaisir et de jouissance quand elles sont appliquées à l’autotraduction de l’écriture féminine. Il examine les conditions extimes et intimes qui poussent une auteure à s’autotraduire. Il étudie la notion de « trajouir » dégagée à partir d’un texte bilingue autotraduit d’Hélène Cixous. Puis il voit comment cette notion peut s’appliquer aux autotraductions de Nancy Huston, en devenant un moteur esthétique de la dynamique de réécriture.