Résumé : Les écrits des théoriciens et/ou cinéastes ayant défendu, en France, l’idée du cinéma comme « septième art » durant les années 1910-1920, témoignent de leur volonté d’affirmer l’artisticité du cinéma. De l’échec de cette greffe de l’idéal romantique de l’art sur le cinéma provient une mélancolie diffuse dans la théorie du cinéma, et dans quelques films comme Hitler, un film d’Allemagne (1977) de Hans-Jürgen Syberberg ou les Histoire(s) du cinéma (1988-1998) de Jean-Luc Godard.