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Classiques Garnier

Remerciements

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Remerciements

Ce livre se présente comme la version remaniée d’une thèse de doctorat de littérature française dirigée par Bertrand Marchal, et soutenue à Paris IV le 25 septembre 2008, en présence de Jean-François Chevrier, Laurent Jenny, Michel Murat, et Jacques Rancière.

Je tiens à remercier tout particulièrement Bertrand Marchal pour le soutien et l’intérêt constants qu’il a voulu témoigner à ce travail. Mes remerciements s’adressent aussi à Jean-François Chevrier, ainsi qu’à Michel Murat, Laurence Campa, Roman Doubrovkine, et Benoît Turquety. Les réponses qu’ils ont accepté de donner à mes questions ont permis de préciser les intuitions de cette recherche.

Je salue également pour son accueil chaleureux, et son aide très précieuse, l’équipe du musée Mallarmé de Valvins dirigée par Hervé Joubeaux, et en particulier Mme la conservatrice adjointe, Hélène Pillu, ainsi que son assistante, Péguy Génesti. Je remercie également Mme Cécile Coutin, du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France de m’avoir guidé avec assurance dans l’exploration du fonds « Art et Action », sans oublier Mme Paysant, pour ses indications concernant les « papiers Bonniot », ainsi que Françoise Berreur-Avril pour le don généreux de sa « bibliothèque mallarméenne ».

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…sans présumer de l’avenir qui sortira d’ici, rien ou presque un art…
Mallarmé, « Observation » relative au Coup de dés, 1897.

Je vous ai fait observer le grand contraste qui nous paraît entre le petit nom de Mallarmé vivant et la place et l’importance prises par Mallarmé mort.
Valéry, « Stéphane Mallarmé », 1933.

Il en va pour Mallarmé comme pour Webern : on ne peut pas refaire du Webern, il faut le briser.
Boulez, entretien, 2003.

… un ouvrage singulier qui fut et ne fut pas un livre…
Derrida, Papier Machine, 2001.

Un coup de dés clôt une période, celle de la poésie proprement symboliste, et en ouvre une autre : celle de la poésie contemporaine.
Octavio Paz, L’arc et la lyre, 1965.

… tout nous paraissait dériver de ce poème…
Augusto de Campos, entretien, 1992.

… cette magnifique impasse…
Cioran, Valéry devant ses idoles, 1970.

… chacun entend sa propre mélodie et harmonie selon le hasard du coup de vent.
August Strindberg, La Revue des revues, 1894.