Résumé : La rhétorique délibérative qui étaye l’exhortation carpe diem se sert, en partie, d’arguments logiques. Ceux-ci sous-tendent d’autres manifestations du discours amoureux. À partir de trois sonnets du Second livre des Amours, je relève la présence implicite d’une argumentation dialectique sous forme de syllogismes. L’analyse de ces syllogismes fait ressortir l’usage de la dialectique et surtout les limites de celle-ci, lorsqu’il s’agit de conjuguer expérience singulière et propositions générales.